Fort de sa volonté de faire avancer la science pour le bien-être de ses bénéficiaires, le CDOS Loire a mis un pied dans la Recherche, en participant à une première étude scientifique menée sur plusieurs années : “Le programme Acti-Pair aide les hommes atteints d’un cancer de la prostate à augmenter leur activité physique avec le soutien de leurs pairs : une étude pilote à méthodes mixtes”.
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Contexte
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes de 60 ans en France. On estime que 1 homme sur 7 aura ce cancer. Il peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent et peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps.
Le traitement de référence comprend la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie et la chimiothérapie, ces traitements peuvent être pris seuls ou associés.
Bien que les bienfaits de l’activité physique (AP) sur la santé soient reconnus, les patients atteints d’un cancer de la prostate ne suivent pas les recommandations en matière d’AP. Les obstacles à l’AP, qu’ils soient physiques, environnementaux ou organisationnels, sont connus.
De plus, même lorsque ces obstacles sont surmontés, cette réussite ne s’accompagne pas systématiquement d’un changement de mode de vie. De nombreuses stratégies se sont révélées efficaces pour accroître l’adhésion des patients à l’AP.
Cette étude vise à évaluer la faisabilité et la viabilité du programme Acti-Pair qui combine trois stratégies :
- le soutien par les pairs,
- un projet d’AP personnalisé et réaliste
- le soutien de professionnels de la santé et de l’activité physique adaptée dans un contexte local.
Le rôle du CDOS – DAPAP 42 dans cette étude
Le check-up a été intégré à la pratique habituelle de la DAPAP pour réaliser :
- Un entretien en personne pour déterminer la condition physique, les motivations et les souhaits du patient ;
- Une orientation vers des structures adaptées proposant une activité adaptée aux souhaits et aux capacités du patient, avec possibilité d’être accompagné par un professionnel de l’APA lors de la première séance ;
- Un suivi régulier sur 2 ans.
Les structures qui ont permis à cette étude de naître
- Institut National de la Santé et de la Médicine (INSERM) CIC1408 Centre d’Investigation Clinique Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
- Unité de recherche Clinique, Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
- Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) U1059 SAnté INgéniérie BIOlogie, Saint-Etienne, France
- Institut Présage – Université Jean Monnet, Saint-Etienne, France
- Chaire santé des aînés – Université Jean Monnet, Saint-Etienne, France
- Gérontopôle Auvergne Rhône-alpes, Saint-Etienne, France
- Service de Physiologie Clinique et de l’Exercice, Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
- Maison Sport-Santé, Comité Départemental Olympique et Sportif de la Loire (42), Saint-Etienne, France
- Centre Technique d’Appui et de Formation (CETAF), Saint-Etienne, France
- Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) U1137 Infection, Antimicrobiens, Modélisation, Evolution, Paris, France
- Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) CIC1426 Centre d’Investigation Clinique Robert Debré, Paris, France
Représentées par le biais de ces co-auteurs :
- Amandine Baudot
- Nathalie Barth
- Claire Colas
- Maël Garros
- Arnaud Garcin
- Mathieu Oriol
- Fanny Collange
- Bienvenu Bongue
- Frédéric Roche
- Franck Chauvin
- Aurélie Bourmaud
- David Hupin