Nous avons interviewé Pierre BAYARD, président du Comité Handisport de la Loire, un Comité avec lequel nous travaillons régulièrement depuis plusieurs années.
De quelle discipline/club êtes-vous issu ?
Je suis issu du club de St Etienne Handisport auquel j’ai commencé sous la houlette Yves Nayme l’activité basket fauteuil.
Je suis arrivé au comité par l’évolution normale de la « pyramide » après mettre investi au conseil d’administration du club.
Quels sont les projets de votre équipe au Comité de la Loire ?
Grâce à nos deux salariés et à l’ensemble des bénévoles de bureau et de terrain, les projets sont autour du même objectif : développer l’offre handisport sur le département. C’est pourquoi, nous avons plusieurs axes de travail qui gravitent autour des activités de pleine nature, de la formation (futurs éducateurs sportifs et métiers médicaux/sociaux), des actions de découvertes orientées envers les jeunes dont l’Ecole de Sport et des stages, l’aide au développement des clubs et diverses sensibilisations en milieux ordinaires.
Quelles disciplines souhaitez-vous mettre en avant ?
Nous aimerions parler des disciplines mise en avant par le biais de nouvelles écoles :
- Basket fauteuil avec l’entente St Etienne Handisport, Club Handisport Forezien
- Hand fauteuil avec le Saint-Chamond Handball Pays du Gier.
Et le haut-niveau dans la Loire : comment le valorisez-vous ?
Nous sommes en lien étroit avec les clubs disposant des sportifs de haut niveau.
De plus, nous avons détaché une enveloppe appelée PAS (Parcours d’Accession Sportive) permettant d’aider financièrement les sportifs mais aussi de les accompagner autour de la préparation physique et de la préparation mentale.
Comment avez-vous adapté votre pratique face au Covid ?
Nous ne sommes pas à plaindre car nous avons pu grâce aux dérogations ministérielles (pratique possible pour les personnes en situation de handicap) conserver une partie des activités.
Aussi, Sébastien, un de nos salariés, a assuré un maintien des activités physiques par le biais de séances en visio.
Ce fut également l’occasion de réfléchir à de nouvelles orientations pour le développement de la pratique, en l’occurrence le projet PAS évoqué plus haut.
Quels sont les avantages d’un Comité tel que le vôtre ?
Les avantages sont portés par le côté dynamique de la pluridisciplinarité (25 sports à gérer). De ce fait, nous avons sans cesse de nouvelles actions qui nous empêchent de nous enfermer dans une certaine routine.
Les valeurs sociétales autour du handicap sont très enrichissantes.
… Et les points faibles, les pistes à améliorer ?
Comme beaucoup de comités, la communication reste un point important à améliorer.
Nous sommes également dans la difficulté pour recenser les jeunes en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire.
Quelques chiffres sur votre comité (combien de licenciés, part hommes/ femmes, combien de bénévoles, combien de sorties pleine nature…) ?
Hors covid, nous avons environ 400 licenciés sur le département, répartis en 1/3 d’hommes, 2/3 femmes.
Au sein du comité, nous avons 30 bénévoles, aussi bien sur le terrain que au bureau.
Nous organisons une sortie pleine nature par semaine en saison hivernale et en saison estivale.