[MAJ : Thierry GRANGE est le nouveau Président depuis le 16 décembre 2021] Nous avons interviewé Alain PÉRÉ, président du Comité Départemental d’Équitation de la Loire, à la MFR de Mornand-en-Forez (spécialisée dans la formation aux professions liées au cheval). 3 mots pour définir son Comité, selon lui : dynamisme, diversité, qualité des enseignants.
Quelques chiffres pour présenter votre Comité ?
Nous comptons sept élus : certains ont une spécificité, mais quand on met quelque chose en place on se réunit tous ensemble. Nous avons également cinq personnes cooptées et deux salariés : Agnès Labrosse sur les missions techniques (concours, relations avec la fédé) et Virginie Giraud : sur la communication, les relations avec les institutions, les rapports avec les élus.
En 2021, en termes de licences, nous sommes actuellement à 7749 licenciés, en légère baisse car sur les années précédentes on dépassait les 8 000. Nous comptons sur le territoire une soixantaine de centres équestres, 30 écuries de propriétaires et 25 petites associations soit au total 115 lieux, bien répartis sur le département pour apprendre l’équitation dans la Loire.
En équitation, nous parlons souvent du saut d’obstacles, pouvez-vous nous citer d’autres pratiques ?
Nous avons la chance dans le département que toutes les disciplines soient mises en pratique, c’est une spécificité d’ailleurs, on a longtemps servi de “laboratoire” de test pour toutes les nouveautés qui arrivent.
On était par exemple, le premier département à tester la discipline du “western”.
Nous proposons aussi par exemple de l’équi fit’ (remise en forme par le cheval), on propose aussi de l’éthologie, du travail à pied, de la longue rêne, du hunter, du travail sur le concours complet, le dressage aussi repart bien.
Quels sont vos projets/votre feuille de route au niveau du comité ?
Nous travaillons beaucoup sur le bien-être animal, la reconversion des chevaux à la retraite, les formations sur ces sujets et sur de multiples autres thèmes.
Nous travaillons aussi sur le bien-être humain, le lien intergénérationnel, l’accompagnement du handicap : de l’enfant autiste à l’handicap physique en passant par la maison de retraite.
Côté événements, nous aimerions remettre en place une véritable fête du cheval, quelque chose qui pourrait rassembler les chevaux et montrer le savoir faire de tous les enseignants du département. On avait prévu de faire l’équi show qui avait été remis en cause, cause covid ; avec présentation des disciplines et aussi spectacle car de plus en plus de centres se tournent vers l’école du cirque. Nous assurons également l’accompagnement des centres équestres : quand ils organisent des événements, des concours ou quand on doit leur faire passer des infos sur les nouvelles réglementations par exemple.
La formation est aussi notre “maître mot” (c’est aussi une des raisons pour lesquels nous nous rencontrons ici, à la MFR, car nous tissons de véritables liens avec ces organismes). On essaye aussi de mettre en place des formations sur la gestion et l’organisation d’un centre équestre.
Et le haut-niveau dans la Loire ?
Nous avons la chance d’avoir des équipements et des enseignements de qualité, beaucoup de sportifs de haut-niveau ont fait leur preuve dans de nombreuses disciplines :
- Anne-Frédérique ROYON en para-dressage,
- Olivier PERREAUD en concours de saut d’obstacles,
- Pierre VOLLA en dressage,
- et d’autres encore !
Quels sont les points forts d’une discipline telle que la vôtre ?
L’équitation est un sport complet, assez proche de la natation, qui permet à tout un chacun de se remettre au sport.
Le contact avec l’animal est, bien-sûr, aussi le point fort de ce sport.
… Et les points négatifs ?
L’équitation s’est beaucoup démocratisée mais cela reste un sport un peu onéreux, car forcément il y a des frais fixes immuables dans le cheval (équipements : manège, carrière, nourriture, soins, entretien).. Malgré tout, nous constatons que les licenciés sont en recherche d’équipements de qualité pour le confort du cheval et du cavalier.